L'IRM de diffusion en cancérologie gynécologique

L’échographie pelvienne endovaginale est l’examen de première intension en gynécologie y compris en cancérologie gynécologique. Mais cet examen trouve ses limites dans certaines situations ; la dernière  technique développée en IRM avec l’IRM de diffusion améliore l’exploration morphologique notamment en cancérologie gynécologique.

Le principe de l’IRM de diffusion repose sur la recherche de la densité des tissus malins qui est plus importante que celle des tissus sains. Cette IRM de diffusion permet dans une certaine mesure la détection tumorale de tumeurs de l’ordre du centimètre.

Pour le cancer de l’endomètre, la sensibilité de cet examen est meilleure qu’avec l’IRM classique. Il en est de même pour le cancer du col de l’utérus. La recherche de ganglions dans le cadre du bilan pré opératoire dans le cadre de ces deux cancers est améliorée par l’IRM de diffusion. Enfin le suivi après la radiothérapie et la chimiothérapie des cancers du col de l’utérus semble aussi trouver une amélioration avec l’IRM de diffusion. Cet examen trouve aussi sa validité dans le diagnostique préopératoire des tumeurs ovariennes complexes.

Progressivement l’IRM de diffusion va prendre une place de plus en plus importante dans le cadre du bilan préopératoire et dans le suivi des cancers de l’utérus, du col de l’utérus et des ovaires.


Publié le 23 juin 2011 par dr Philippe Landowski

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