Hystérectomie
L’hystérectomie consiste à réaliser l’ablation de l’utérus. Cette intervention peut être faite soit avec une ablation du col de l’utérus (hystérectomie totale) soit en conservant le col de l’utérus (hystérectomie sub-totale). De même, l’ablation des trompes et des ovaires peut être réalisée, dans certains cas, en même temps que l’hystérectomie; la tendance actuelle est de proposer la conservation des ovaires y compris dans la période péri ménopausique car il semble qu’il y ait un gain hormonal malgré tout. Dans près de 90% des cas les hystérectomies peuvent être réalisées par cœlioscopie et/ou par les voies naturelles afin d’éviter les cicatrices. L’ouverture de l’abdomen doit être réservée à de très rares situations; en outre, l’évolution du matériel chirurgical permet de réduire encore les cas ou l’ouverture de l’abdomen est nécessaire.
Il existe trois façons principales de réaliser une hystérectomie :
Hystérectomie par cœlioscopie
Cette technique opératoire permet une hospitalisation courte de 3 jours le plus souvent et autorise donc un retour à domicile rapide et une reprise des activités sociales et professionnelles dans des délais bien plus brefs que les interventions qui entraînent une ouverture de l’abdomen. Dans des mains habituées, cette technique est réalisable dans près de 90% des cas. Nous utilisons également la technique opératoire du lasso, qui permet l’hystérectomie avec conservation du col par cœlioscopie. Le morcellateur permet également de réaliser les hystérectomies y compris sur les utérus très volumineux de 500 à 1000 grammes sans ouverture de l’abdomen. Cette technique opératoire endoscopique et mini-invasive est assurée au sein de la clinique par les chirurgiens de GYNECOSPHERE.
Il s’agit de la technique de référence du traitement du cancer de l’utérus pour l’HAS qui a certifié le centre GYNECOSPHERE pour la prise en charge chirurgicale de ces cancers; à ce titre cette intervention doit être proposée systématiquement aux patientes.
Hystérectomie par voie vaginale
Cette technique opératoire permet aussi une hospitalisation courte de 3 jours, mais est parfois un peu plus douloureuse que les techniques utilisant la cœlioscopie avec conservation utérine. Les opérateurs entrainés peuvent aussi extraire de volumineux utérus. Cependant cette technique n’est pas toujours réalisable lorsqu’il existe des risques d’adhérences ente l’utérus et les organes de voisinage. En présence d’adhérences abdominales, l’hystérectomie vaginale sera couplée à la cœlioscopie. La conservation du col de l’utérus est dans ce cas impossible.
Hystérectomie par voie abdominale
Cette technique à ventre ouvert est parfois nécessaire en cas d’utérus très volumineux (qui remontent au niveau ou dessus du nombril) ou de risques particuliers liés à des adhérences ou à une contre indication à l’anesthésie générale pour la cœlioscopie. Cette technique engendre des douleurs plus importantes qui nécessitent une hospitalisation plus longue (environ 5 à 7 jours) et une convalescence post-opératoire plus importante avec une reprise des activités professionnelles et sociales plus tardive. Il s’agit d’une technique opératoire de moins en moins fréquente qui cumule de nombreux désavantages pour les femmes. Elle ne doit être choisie qu’en dernier recours.
Publié le 16 juin 2015 par dr Philippe Landowski
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